Les Belles Dames du temps jadis

Mistress BARBAULT et Marie ADRIAM

BARBAULT (Anna-Laetitia AIKIN, Mrss), femme de lettres anglaise, née en 1743, morte en 1825. Fille d'un maître d'école du comté de Leicester, elle épousa Rochemont Barbauld, français d'origine, ministre d'une congrégation de dissidents à Palgrave, dans le Suffolk. Un peu avant son mariage, elle donna en 1773, des Miscellaneous Poems, qui furent suivis d'Hymnes en prose pour les enfants. Puis, s'occupant activement de travaux de librairie, elle publia un choix du Spectator, du Tatler, du Guardian ; la Correspondance de Richardson (Londres, 1804, 6 vol. in-8), une édition des Romanciers anglais (1810, 50 vol. in-12), un poème intitulé Mil huit cent onze (Londres, 1811). Sa nièce, Lucy Aikin, a publié un recueil de ses poésies et de ses écrits en prose (Londres, 1825, in-8). On y trouve de charmantes petites pièces lyriques d'une imagination délicate, d'un style pur et gracieux. Mistress Barbauld a surtout réussi dans le genre religieux. Sa Mort du juste passe pour une des pièces achevées de la poésie anglaise. 

 

ADRIAM (Marie), jeune fille lyonnaise, se fit connaître par son courage à l'époque du siège de Lyon en 1793. Âgée seulement de 16 ans, elle prit des vêtements d'homme, et servit comme canonnier pendant toute la durée du siège. Après la prise de cette ville, elle fut arrêtée et condamnée à mort par la commission révolutionnaire qui y fut établie. Elle répondit avec fierté au juge qui l'interrogeait sur les motifs qui l'avaient engagée à braver les périls de la guerre : "J'ai voulu défendre ma patrie et la délivrer des oppresseurs."

 



20/04/2011
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