Les Belles Dames du temps jadis

Lady Caroline LAMB et Marie d'ARAGON

LAMB (Lady Caroline), fille de lord Ponsonby comte de Berborough, née en 1785, épousa l’an 1805, à l’âge de 20 ans, William Lamb, depuis lord Melbourne, et mourut d’hydropisie le 27 janvier 1828. Ce qui l’a rendue célèbre, ce sont ses liaisons avec Lord Byron : il paraît que le commerce d’intimité  qui s’établit entre cette femme spirituelle, et le dernier, peut-être le plus grand poète de la Grande-Bretagne, dura trois ans, après lesquels celui-ci la délaissa. Alors Lady Lamb publia un premier roman, intitulé Glenarvon, dans le héros duquel le public a reconnu généralement Lord Byron. Elle en a publié deux autres qui ont pour titre, Graham, Hamilton et Ada Reis. Ses ouvrages sont pleins d’imagination et d’originalité ; mais ils sont remplis d’invraisemblance souvent extravagante. Lady Lamb connaissait le latin, le grec et plusieurs langues vivantes : elle aimait la littérature avec passion.

 

Marie d’ARAGON, fille de Sanchez II, roi d’Aragon, et femme de l’empereur Othon III, périt par une mort aussi honteuse que sa vie, si l’on en croit plusieurs historiens. Ils prétendirent que cette princesse ayant en vain sollicité un comte de Modène de satisfaire ses désirs, l’accusa du crime qu’il n’avait point voulu commettre. L’empereur, trop crédule, fit trancher la tête à cet innocent, cru coupable. La femme du comte, ayant appris la vérité de son mari mourant, offrit de prouver son innocence  par l’épreuve du feu. On porta un fer dans un grand brasier, et lorsqu’il fut tout rouge, la comtesse le prit sans s’émouvoir, et le tint entre ses mains sans se brûler. L’empereur, surpris et épouvanté, fit jeter dans un bûcher l’impératrice en 998,  et expia par ce supplice la mort injuste du comte de Modène. Plus de vingt historiens anciens et modernes, rapportent  ce fait comme une vérité incontestable.

 



24/11/2010
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