Les Belles Dames du temps jadis

Olympe de GOUGES

GOUGES (Marie-Olympe de), femme auteur française, née en 1755 à Montauban, morte le 4 novembre 1793. Sa naissance est mal connue ; fille naturelle d'un personnage illustre ou fille légitime d'une marchande à la toilette, elle reçut une éducation fort médiocre, vint à Paris à dix-huit ans, et s'y fit remarquer par sa beauté, ses aventures et ses productions. D'un caractère violent, d'une imagination vive, emportée, elle se mit d'abord avec ardeur du côté de la Révolution et réclama l'émancipation de la femme ; mais, après la condamnation du roi, elle changea de parti et attaqua sans réserve ceux qu'elle avait admirés. Elle périt sur l'échafaud. Ses ouvrages, qui ne manquent pas d'invention et d'esprit, sont inélégants et incorrects et témoignent aussi de l'humeur difficile et impérieuse qui remplit la vie de l'auteur d'orageuses discussions. On a d'Olympe de Gouges : Le Mariage inattendu de Chérubin, comédie en trois actes (Paris, 1786, in-8) ; Les Comédiens démasqués ou Mme de Gouges ruinée par la Comédie-Française pour se faire jouer s. d., in-8) ; l'Homme généreux , drame en cinq actes (Paris, 1786, in-8) ; Molière chez Ninon, pièce épisodique en cinq actes (Paris, 1788, in-8); Zamore et Mirza , drame indien, en trois actes (paris, 1788, in-8) ; Le Bonheur primitif, ou les Rêveries patriotiques (Paris, 1789, in-8) ; Mirabeau aux Champs-Elysées, comédie en un acte (Paris, 1791, in-8) ; Le Couvent ou les Vœux forcés, drame en trois actes (Paris, 1792, in-8) ; Le Prince philosophe, conte oriental (Paris, 1792, 2 vol. in-12) ; Olympe de Gouges, défenseur officieux de Louis Capet, au président de la Convention nationale (1792, in-8) ; L'entrée de Dumouriez à Bruxelles, pièce en cinq actes (1793, in-8) ; Les trois urnes, ou le Salut de la Patrie (1793, in-8), etc.



27/08/2011
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